mardi 13 novembre 2007

Paroles de voyageurs ...

Allez, une petite dernière, pour la route !
C'est extrait d'un ouvrage "Paroles de Voyageurs".
Pour la petite histoire, il faut savoir que le 7 juillet (pour des raisons... ultra personnelles que je ne dévoilerai pas ... Ah ! Ah !, tu voudrais bien savoir, hein ? ...), donc le 07/07/07 je suis allée à Sète ... et là, j'ai acheté 3 ouvrages : le premier "Paroles d' Espoir" avec en sous-titre "ose devenir qui tu es" (André Gide), le second "Paroles de Voyageurs" avec en sous-titre "si tu n'as pas étudié, voyage" (proverbe foulfoudé) et le troisième "Paroles d'Afrique" avec en sous-titre "il n'y a pas de plus grand bonheur que la venue d'un hôte, dans la paix et l'amitié" ... depuis, j'ai "oublié" ces ouvrages et je les ressors aujourd'hui, à l'heure du départ, j'ouvre le deuxième livre : il commence par un calendrier dessiné, stylisé, coloré en rouge ... et la date en est le 12 Novembre... aujourd'hui ! la deuxième date est le 17 novembre ... nous poserons le pied en Afrique à cette date-là ! Etrange ... pour qui y voit un signe ...
Bon je vous écris un passage, un petit texte "pompé", c'est Isabelle Eberhardt qui l'a écrit :
"Un droit que bien peu d'intellectuels se soucient de revendiquer, c'est le droit à l'errance, au vagabondage.
Et pourtant, le vagabondage, c'est l'affranchissement, et la vie le long des routes, c'est la liberté.
Rompre un jour bravement toutes les entraves dont la vie moderne et la faiblesse de notre coeur, sous prétexte de liberté, ont chargé notre geste, s'armer du bâton et de la besace symboliques, et s'en aller !
Pour qui connaît la valeur et aussi la délectable saveur de la solitaire liberté (car on est libre tant qu'on est seul), l'acte de s'en aller est le plus courageux et le plus beau.
Egoïste bonheur, peut-être. Mais c'est le bonheur pour qui sait le goûter.
Etre seul, être pauvre de besoins, être ignoré, étranger et chez soi partout, et marcher, solitaire et grand à la conquête du monde."

je vous laisse le soin de savourer, de penser, d'apprécier ...

Ah ! j'en recopie une autre de Théophile Gautier, mon pote ...

"Ce qui constitue le plaisir du voyageur, c'est l'obstacle, la fatigue, le péril même.
Quel agrément peut avoir une excursion où l'on est toujours sûr d'arriver,
de trouver des chevaux prêts, un lit moelleux, un excellent souper et toutes les aisances dont on peut jouir chez soi ?
Un des grands malheurs de la vie moderne,
c'est le manque d'imprévu, l'absence d'aventures"

A méditer ... Bonne nuit ...